Rain Man (1988) - Barry Levinson
J'ai vu Rain Man il y une semaine, il passait à la télé et le casting m'a particulièrement attiré, Tom Cruise et Dustin Hoffmann voilà hein. J'ai donc regardé ce film sans attentes particulières, je ne savais même pas quel était le thème. J'ai d'abord cru à un film de braquages de casino à la Ocean's Eleven mais en fait pas du tout. Barry Levinson est un des premiers cinéastes à parler de l'autisme, à traiter ce sujet. On le voit très bien dans le film, le personnage principal ne sait même pas ce que c'est. L'histoire peut paraître maintenant, dans nos années 2010 déjà vue et revue, un homme qui a plusieurs dettes urgentes apprend la mort de son père qu'il n'a pas revu depuis des années. Il s'attend alors à recevoir une part de son héritage pour ainsi pouvoir rembourser ses dettes mais il ne se retrouve qu'avec presque rien tandis qu'une autre personne empoche 3 millions de dollars. Il découvre alors qu'il a un frère caché atteint d'autisme et que c'est à lui que revient l'argent. Charlie Babbit (aka Tom Cruise) est particulièrement énervant, très brusque au début et seulement intéressé, il apprend petit à petit à comprendre et connaître son grand frère (Dustin Hoffmann). Ce film est un peu un road trip, un peu une comédie, un peu un film d'action, il est beaucoup de choses à la fois mais il est surtout très honnête.
Hoffmann porte le film et parvient même à nous faire oublier Tom Cruise pendant quelques instants, il nous fait pleurer et rire en même temps et sans jamais regarder qui que ce soit dans le yeux. On doit se rendre compte de l'impact du film quand il est sorti, fin des années 80 on acceptait petit à petit que les autistes n'étaient pas des décérébrés mais des personnes très intelligentes avec un déficit pour la communication (aspect exploité bien que pas assez à mon goût), ce film a permis au grand public de découvrir un peu cette maladie et de la comprendre bien que superficiellement. Puis bien sûr une petite histoire d'amour (de cul) en arrière-plan bien qu'inutile.
Vava
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